"Je serais toujours là pour toi...je te le promet !"
Que dire de toi ? Nous nous connaissons depuis notre enfance et j'ai toujours admiré ton calme, ta maturité et ta sagesse. Encore aujourd'hui, tu brilles à travers ces qualités qui te caractérisent si bien. Même si on s'est perdu de vue un moment, à présent plus que jamais, je sais que cette phrase que tu m'as dite il y a de cela tant d'années, n'a jamais été aussi sûre. Parrain de Juni, mon fils ainé, tu es le modèle idéal que j'aimerais qu'il suive. Malgré les épreuves que tu as traversé tu restes droit et c'est ce que j'apprécie le plus chez toi.
Alors simplement, merci à toi, merci d'être mon ami depuis tout ce temps et de continuer à me soutenir. Je ne souhaite qu'une chose, que cette amitié, cher frère de coeur, nous unisse à jamais.

A mes yeux et dans mon coeur, tu es ma fille et tu le seras toujours. Bien sûr, je t'ai connu alors que tu avais déjà 4 ans, mais pour moi cela ne changeait rien. D'ailleurs, ça n'a jamais rien changé. Je t'ai toujours traité de la même manière que mes autres enfants parce que je t'aime comme tel et à l'égal d'eux.
Tu n'as jamais beaucoup apprécié Nessa, mais tu faisais avec parce que tu savais que je l'aimais. Qu'elle remplace ta maman, ça, tu ne l'as jamais voulu et ce n'était de toute façon pas le but. Lorsqu'on a divorcé elle et moi, le juge a décidé que tu devais aller vivre chez elle. Mon état de santé déclinant ne me permettait pas de prendre soin de toi ou de tes frères et soeurs, en cela, il avait raison. Mais aujourd'hui que j'ai à nouveau été opéré, que je vais peut être pouvoir reprendre un semblant de vie normal, j'espère vraiment avoir ta garde et te regarder grandir à côté de moi. Je ferais en tout cas tout ce que je peux pour être le meilleur père du monde pour toi, je te le promet Soledad, l'enfant aîné de la maison, ma fille à moi.

Quoi que vous entendiez, quoi qu'on vous dise, quoi qu'il paraisse, vous êtes tous nés de l'amour qui nous unissait votre mère et moi.
Juni, après Soledad tu es le plus grand. 3 ans de moins que ta grande soeur, tu as toujours été timide, mais très réfléchi. On a bataillé dur pour t'avoir, toi, notre petit homme, et je suis fier de ce que tu es devenu. Avec Soledad, tu es celui qui me manque le plus dans cette séparation brutale et cruelle. Tu m'étais très attaché, comme ta grande soeur. Nous avons fait tant de choses ensemble et tu me le rendais si bien. La vie nous a séparé pour le moment, mais je ferais tout pour me battre et te retrouver de nouveau près de moi.
Maeko, tu es née 4 ans après Juni. Ton caractère ombrageux me fait irrémédiablement penser à ta mère. Assez impulsive, tu dis les choses comme tu les penses, que cela plaise ou non. Malgré le fait que jusqu'à tes 6 ans je me sois presque exclusivement seul occupé de toi et tes frères et soeur, aujourd'hui et de plus en plus, j'ai l'impression d'être un étranger à tes yeux. Deux ans ont suffit pour que tu refuses toute conversation avec moi. Tes camarades se moquaient de toi à cause de mes cicatrices trop visibles lorsque je venais te chercher à l'école, et ça, tu ne l'as pas accepté. Je sais que tu as honte de moi, mais tu es encore trop petite pour qu'on ait une vraie conversation tous les deux et que je puisse t'expliquer ma vie difficile. Peut être que ce jour-là, tu m'accepteras de nouveau dans ta vie, mais en attendant, saches que je t'aime autant que tes frères et soeurs toi aussi.
Fernando, Sakura et Océane, les derniers nés de cette union avec Nessa, trois ans après Maeko. Des triplés que l'on n'attendait pas mais qu'on a accueilli avec joie et bonheur. Cela n'a cependant pas sauver notre mariage à votre mère et moi. Je ne vous ai presque pas vus depuis ces deux ans et comme les autres, vous me manquez terriblement. Le peu de fois où j'ai eu la chance de vous prendre dans mes bras, j'ai vu votre regard intrigué, presque inquiet, le même regard que l'on adresse à un étranger. Cette situation me désole. Si ma santé revient pour de bon, je ferais tout ce que je peux pour passer un maximum de temps avec vous et vous prouver que je suis votre père et que je vous aime.

Je ne te serais jamais assez reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour moi. Après des débuts difficiles, j'ai vu en toi la mère que j'avais perdu. Ta sagesse et ta gentillesse m'ont conquis et avec le temps, nous sommes devenus comme mère et fils. Tu m'aurais adopté alors que j'étais encore au centre, mais tu n'as pas pu, mes parents d'adoption n'ayant jamais cédé le moindre droit à mon sujet malgré leur clair abandon. Mais peu nous importait, car dans notre coeur, nous étions unis.
Aujourd'hui, nos rapports n'ont pas changé. J'ai beau avoir grandi, avoir eu des enfants, à mes yeux, tu es toujours comme ma mère. Je ne compte pas le nombre incalculable de fois où tu m'as sauvé la vie et où tu t'es trouvée à mes côtés pour me soutenir. Excellent médecin, je ne souhaite qu'une chose, te voir heureuse le plus longtemps possible et surtout, que ce lien si spécial qui nous unie soit éternel.

Je suis peut être ton patron, mais saches que tu es avant tout une amie. Excellent médecin, j'ai été flatté de te voir venir à la maison pour prendre soin de moi. Tu as été d'une extrême patience et gentillesse et je t'en suis reconnaissant à jamais.
Je sais les doutes qui t'habitent quand à ton avenir au centre, mais saches que quelle que soit ta décision, je serais à tes côtés pour te soutenir, comme tout ami doit savoir le faire.

Nous nous sommes connus au Centre où tu travailles toujours. Je suis heureux de voir que tu as trouvé la joie de vivre et pu fonder une famille auprès de mon meilleur ami de toujours. Votre entente était évidente, mais je n'aurais jamais cru que Thierry, toujours si froid, saurait un jour être aussi tendre et passionné envers qui que ce soit. Je suis heureux de m'être trompé en tout cas. Mariée à mon meilleur ami, je te serais éternellement reconnaissant de toute ce que tu faits pour lui. Je suis également touché qu'en dépit de mon mauvais état de santé tu ais voulu faire de moi le parrain de votre premier enfant, Sacha. C'est un honneur et je ferais tout pour rendre heureux ce petit bonhomme.
Je ne m'attendais cependant pas à ce que tu ne reviennes pas du Népal. Nous ignorons ce que ton avion est devenu, mais on prie toujours pour toi, pour que tu nous reviennes. Tu me manque à moi, au centre, mais surtout à Thierry et tes enfants. J'espère vraiment que nous pourrons te revoir en vie, bien que ta disparition remonte à plus d'une année maintenant.

Ouah que de souvenirs ! On était adolescents lorsque nous nous sommes rencontrés. Deux ados aussi teigneux l'un que l'autre. C'était au centre et incroyablement, nous nous en sommes sortis petit à petit, un peu de la même façon. Des chemins très différents, des routes très différentes, mais une même victoire à l'arrivée. En tout cas, si nos rapports au début pouvaient être agités, finalement nous avons appris à nous connaitre, jusqu'à devenir amis. J'en suis très heureux et c'est avec joie que je travaille aujourd'hui avec toi. Bon, j'ai beau être directeur, je n'arriverais à rien si tu n'étais pas là. La secrétaire indispensable au centre, qui connait l'ensemble du bâtiment autant que la population qui l'habite.

Vous m'avez connu lorsque j'avais 6 ans. Thierry était de deux ans mon aîné, mais nous sommes rapidement devenus inséparables. C'est devenu mon meilleur ami, mon frère de coeur, et encore aujourd'hui, ces sentiments sont intacts. Vous, ses parents, vous avez su m'accepter auprès de vous, m’accueillir assez souvent dans votre grande et belle maison, et me montrer qu'une famille, c'est quelque chose de fort, soudé. En fait, c'est réellement auprès de vous que j'ai découvert la vrai valeur du mot "famille" et je vous en serais à jamais reconnaissant. D'ailleurs, l'histoire n'est pas finie, car encore aujourd'hui, vous êtes toujours là pour moi et je le sais. Yannick est le directeur de l'hôpital général de Nice, mais c'est aussi mon médecin là-bas. Alice y est infirmière et quand je la regarde, je ne peux m'empêcher de penser à ma vraie mère, celle qui est morte au Brésil. Gentille, douce, calme, et extraordinairement belle.
Finalement, la famille Marshall, c'est la famille que j'aurais dû avoir auprès de mes parents, mais que je n'ai pas eu la chance de connaitre.

Tu as fait un bien joli chemin. Entrée au centre, on s'est demandé parfois si tu allais t'en sortir. Mais tu étais gentilles, douce et patiente, alors on se disait que tu avais plus de chances que quiconque d'y arriver, pour peu que tu surpasses tes problèmes. Étonnamment, tu t'es liée avec Nathan Trages, ce petit vaurien qui frappait sur tout ce qui bouge. Encore aujourd'hui, je ne sais pas trop quoi penser de lui, bien que maman et Jason l'aient adopté. Mais peu importe, toi tu l'aimes et ça, je ne peux que le respecter. Tu as eu un enfant récemment avec lui, et je te félicite...pour le petit, pas pour le père. BREF ! Tu travailles au centre comme secrétaire médicale et cela me fait très plaisir. Tu t'en es sortie, tu as réussi à te forger une nouvelle vie, en bref, tu es un exemple de réussite dans le centre.

Je ne sais pas si on peut dire qu'on est amis, mais une chose est sûre, nous ne sommes pas ennemis. Tout ce que je sais, c'est que tu es un excellent psychologue. Tu as accepté d'être auprès de moi au moment où j'en avais le plus besoin et je t'en remercie. Aujourd'hui, je vais mieux heureusement. Je ne passerais finalement pas l'arme à gauche tout de suite. Nessa est partie travailler au Japon, et avec elle, les tensions qui nous séparaient se sont envolées aussi. Tu apprécies beaucoup mes enfants et le contraire est vrai aussi. Maintenant que je les ai de nouveau près de moi, saches que tu peux passer quand tu veux pour les voir, ce sera avec plaisir.

Lucie... rien que son nom me révolte. Cette femme, je sais qu'elle est à la base d'ennuis survenus chez mon meilleur ami et même chez certains jeunes du Centre. Cette femme n'est pas stable et n'a rien à faire chez nous. Je l'ai déjà faite envoyée en prison, mais à mon sens, elle aurait dû y rester. Je ne voulais pas la reprendre, mais cette peste a des appuis et je ne peux même pas la virer. Quoi qu'il en soit, je la tien à l'oeil, et si elle fait encore une seule fois du mal à quelqu'un de ce centre, elle le paiera très cher.

J'ai très peu de rapports avec toi, aussi, je ne peux pas dire si je t'apprécies ou non. C'est vrai aussi dans l'inverse en même temps. Tout ce que je sais, c'est que je t'en ai voulu de me prendre ma mère. Megan était ma maman et tu me l'a volé. Cependant, j'ai compris aussi que tu la rendais heureuse. Alors, à partir de ce moment-là, j'ai accepté ta présence près d'elle. Mais entre nous, je ne sais pas ce qu'il y a. Tu es son conjoint mais je ne te vois pour ainsi dire jamais, tu es un médecin du centre et nous avons de ce fait davantage de rapport patron/salarié qu'autre chose. Peut être que cela évoluera un jour ?

Nathan...Que penser de toi ? Tu as frappé ma femme lorsqu'elle attendait nos triplés, tu l'as frappé à d'autres périodes et tu m'as frappé moi aussi. Pour cela, je t'en ai toujours voulu. Aujourd'hui, tu es sorti du centre. Ma mère t'a adopté sous l'insistance de Jason et cela ne me plaît pas particulièrement car je ne sais pas si on peut vraiment te faire confiance ou pas. Tu sors avec Maëlla et avec elle, vous avez eu un enfant. Parfait je dirais... mais tu as vraiment intérêt à assurer maintenant. Alors j'observe, c'est vrai que tu as l'air d'avoir changé. C'est pour cela que pour l'heure, je réserve mon jugement sur toi.

Nous étions au centre en tant qu'adolescent à la même période environ. Après avoir travaillé aux urgences en tant qu'infirmier, tu es venu au centre où tu as très vite fait tes premières armes. Tu es efficace dans ton travail et je t'apprécie beaucoup. Je pense que notre relation passera prochainement à un stade d'amitié, mais je préfère te connaitre un peu mieux avant de l'affirmer.

Tu es arrivée au centre il y a environ un an, et je te connais assez peu encore, même si je t'apprécie malgré tout. Tu es travailleuse et passionnée, autant de qualités que j'apprécie. Je surprend cependant parfois certains de tes regards et j'ai comme une sensation étrange à ces moments-là, comme si tu tentais de me manipuler. Heureusement, cela ne s'estjamais produit je crois jusqu'à ce jour. Amie ? C'est peut être un grand mot encore car je ne sais pas encore à combien de pour cent je peux me fier à toi.