Kenzie FischerCrazy Admin - Ado en Difficulté
Interventions : 1749 Coté coeur : Scared to death
::::: RÉSIDENT ::::: Chambre: F14 Trouble: Référent/Psychologue :
| Sujet: Présentation de Fischer Kenzie - Modèle 1 message Jeu 20 Fév 2014 - 14:40 | |
| © Ela Mars Kenzie Fischer Date & lieu de naissance 18 Février 1996 à Morgat • Rang Adolescent en difficulté • Côté CoeurPense : "Nobody breaks my heart" mais ça n'est pas le cas • VousJe voudrais vivre“ MIROIR MON BEAU MIROIR „ QUALITÉS...Je suis une personne appréciée de tous. Eh oui, tout cela parait beau car je suis beaucoup aimée, mais... peu entourée. Je suis quelqu'un qui aime apporter aux autres. Que ce soit dans leurs problèmes personnels, en tentant de les aider avec mes propres moyens, ou encore de par les connaissances que je peux apporter. En effet, j'aime beaucoup lire et apprendre. L'instruction a fait de moi quelqu'un qui aujourd'hui sait tolérer les autres tout en se forgeant ses propres opinions. Je suis aussi une fille courageuse, et prête à beaucoup de choses pour aider les autres ou accomplir ce que je pense être juste. Peut-être un peu trop aventureuse parfois, dans ma quête de l'apprentissage et de l'entraide j'y ai laissé beaucoup de choses. PHYSIQUE...De taille moyenne (plus ou moins 1m64), je suis une jeune fille mince et élancée. En effet, j'ai une santé physique pour le moins plaisante, bien que parfois certaines personnes me font la remarque que je semble "un peu trop maigre pour ma taille", mais bon comme on dit, tout est relatif. J'arbore une taille de guêpe qui me permet de porter mes corsets en toute sérénité, j'ai aussi la chance d'avoir de longues jambes. Quant à mon visage, il est plutôt fin bien que j'ai hérité de joues assez dessinées. J'ai de longs cheveux noirs, lisses, et porte une frange. Je m'affiche souvent avec deux longues mèches colorées, frôlant mes joues de chaque côté de mon visage. Ne vous inquiétez pas si celles-ci changent constamment de couleurs, ce sont des extensions. Ce qui me plait le plus chez moi, ce sont mes yeux, d'un bleu perçant, à la limite du livide. Qui pour certains laissent passer de fortes émotions, quand pour d'autres cela rend mon visage inexpressif. J'aime jouer de ce sentiment qui envahit les autres quand ils me voient, en me maquillant les yeux de noir. D'apparence, la plupart des gens vous diront que j'ai un look qu'on qualifierait de gothique, ou encore de gothique lolita parfois. Ce style vestimentaire peut soit choquer, soit attirer la frénésie des gens, quant à moi ce n'est pas pour me faire remarquer mais tout simplement parce que je trouve ça bien plus tendance que la mode, et aussi que je m'y sens mieux et plus attirante. ...SIGNES PARTICULIERS Mis à part une excentricité plutôt remarquable de part mon look, je ne dirais pas que j'ai de grands signes particuliers. Bien évidemment chacun son histoire, quant à la mienne, j'ai décidé de me faire tatouer toutes sortes de symboles représentant un grand aspect de ma vie privée. Me rappelant ce que je suis, et pourquoi je me bats. J'ai aussi de nombreuses cicatrices sur les avants bras, révélant ce que je suis, et ce que j'ai fait. Je porte donc souvent des manches longues pour ne pas choquer les autres, mais il ne m'est pas difficile de les montrer à quiconque me le demandera. ...DÉFAUTSEtant petite, mon entourage me décrivait comme la personne la plus optimiste au monde. Bien évidemment, tout cela a changé. Aujourd'hui, je suis d'un avis pessimiste et même parfois défaitiste. J'ai souvent l'impression d'être agressée par les autres dans leur manière de me parler, et surtout je ne supporte pas que quelqu'un hausse le ton sur moi. Cela me renferme, et me rend triste, ou peut très bien me mettre en colère. Lorsque cette deuxième option est présente, je peux alors sortir tout un tas de remarques si fortement déplaisantes, qu'elles peuvent en devenir blessantes. Ayant un fort sens de l'observation et de l'analyse, il ne m'est pas difficile de cerner les gens, de les comprendre et de savoir ce qui leur fait mal. J'aurais été une très bonne psychologue si je n'avais pas été malade. De ce fait, cette facilité me permet aussi, lorsque je suis en colère, de savoir exactement où appuyer pour blesser l'autre. Je suis donc quelqu'un de difficile à vivre, mais au grand coeur. RAISON DE VOTRE PRÉSENCE :Je suis ici, tout d'abord, pour un trouble majeur : une dépression chronique. Aujourd'hui âgée de 18ans, je vis cette situation depuis environ 3ans, ceci dit, par périodes. Après trop d'années de souffrance, on pourrait littéralement dire que "j'ai pété un plomb". Ayant chaque jour des idées de plus en plus suicidaires, et ayant fait une tentative, je me suis retrouvée dans ce centre, pour m'aider à reprendre goût à la vie. Malheureusement ça n'est pas tout. Depuis petite je dis voir des choses, des choses que d'autres ne voient pas, n'entendent pas. J'ai toujours cru à la théorie du paranormal et j'y crois encore, je n'en démordrais pas. Seulement les médecins prétendent que je suis atteinte d'hallucinations visuelles et auditives. Cela étant dit, ils se demandent donc s'il serait possible que ma dépression chronique ne soit pas simplement un aspect d'une schizophrénie (NB : je rappellerai en vrai pour ceux qui me lisent, que cette maladie n'est en réalité pas un dédoublement de la personnalité mais bien des hallucinations). Seulement, je n'y crois pas, ce que je vois est vrai. “ APPROFONDISSONS UN PEU „
VOTRE FAMILLE...Ma famille quant à elle, n'est pas très nombreuse. Je suis fille unique, enfin... Je suis aujourd'hui fille unique, et j'ai toujours eu mes parents sur le dos. Ils n'ont pas divorcés et sont toujours très heureux ensemble. Mais mieux sans moi. J'ai souvent voulu les fuir et je ne les aime pas beaucoup. Enfin, faisons les présentations. Mon père est John Fischer, British d'origine, ma peau fortement blanche, doit venir de lui. Il me ressemble très peu, ou peut-être que c'est moi qui n'ait pas envie de lui ressembler. Mais je trouve très peu de similitudes entre nous. Quant à ma mère, Eléonore Fischer, de son nom de jeune fille Dubois, bien qu'elle soit blonde, je trouve que nous nous ressemblons davantages. Elle arbore un sourire aussi vrai que moi, avec autant de sincérité et d'amour que le mien. Cependant les années ont réussi à ravager la belle femme qu'elle était autrefois et aujourd'hui son visage est marqué. C'est une femme forte mais qui ne ressemble plus à celle que j'ai connu. |
| ...VOTRE PARCOURSJe pourrais dire que mon explication devrait s'arrêter là. En vérité, je n'ai rien, ni diplômes, ni quoi que ce soit qui justifierait d'une quelconque qualification. J'ai souvent été dehors, et mon parcours a souvent été de survivre. J'ai donc fait quelques petits boulots, par-ci par-là, mais rien de bien constructif. Je n'ai jamais rêvé d'être ceci ou cela, je voulais juste être libre de mes choix, et heureuse. J'ai donc parfois quelques comportements kelptomane, de mauvaises habitudes qui traînent chez moi. Parfois en sortant d'un endroit, j'ai mis quelque chose dans ma poche, mais c'est rarement remarqué. Peut-être est-ce donc ça ma qualification ? Je peut être si discrète, que je saurais faire une très bonne voleuse, ce qui soit dit en passant m'a souvent aidé à m'en sortir. |
Mon histoire n'est pas différente de celle des autres. Je suis née en Bretagne, à Morgat. Mon père est chirurgien et ma mère secrétaire. Mon enfance s'est déroulée sans encombres. Je réussissais à l'école, j'aimais la vie, j'aimais l'amour, et surtout, j'étais souriante. Mes parents me disaient souvent « T'inquiètes pas, toi, tu finiras présidente ou premier ministre ». J'ai toujours su parler aux autres, je devais donc dégager un certain charisme pour qu'ils me mettent une telle pression. Jusqu'à l'adolescence, jusqu'à ce que ma maladie se déclenche, j'étais un modèle de perfection et de réussite pour tous les gens qui me connaissaient. Et j'étais heureuse d'avoir cette position, cet avantage.
Puis un jour tout a basculé. J'ai commencé à trouver mon entourage ennuyeux, déplaisant. J'avais une grande soeur : Elisabeth. Elle me comprenait, elle a vu ma dégradation mentale, et ce dont j'avais besoin. Elle tentait souvent de venir me voir, le soir, pour parler et me changer les idées. Malheureusement, ça n'était pas suffisant. A de nombreuses reprises j'ai fugué, dès l'âge de 10 ans en vérité. Je voulais fuir cette vie qui n'en avait que faire de moi. Entre une mère trop occupée par ses plaisirs pour se rendre compte de ce qui se passe, et un père trop prisé par son propre boulot. Je me suis sentie de trop. Pourquoi ne venait-il pas avec nous ? S'occuper de nous ? Nous étions une famille mais il préférait son travail à ses filles, à sa femme.
De loin, notre vie semblait être une sorte de « Rêve Américain », une gentille petite famille, dans une maison, au bord de la mer, avec de belles voitures, et surtout, toute une famille toujours souriante, ce genre de sourires qui voudraient dire : « Tu ne sauras jamais ce que je ressens, nous sommes si forts pour cacher la vérité ». Et j'en avais marre, j'en avais marre des mensonges, d'une vie si... fausse. Je me suis donc enfuie, j'ai évidemment été retrouvé lorsque j'avais 10ans. Mais de mes 14 à 17 ans j'ai fugué et je ne suis jamais rentrée. Aujourd'hui ils trouvent encore le moyen de m'évincer après 3 ans d'absence. En vérité, ils me tiennent pour responsable. Responsable de la mort d'Elisabeth. Elisabeth avait 20 ans et j'en avais 16 lorsqu'elle a voulu me retrouver. Elle est partie à ma recherche dans les rues, les foyers, chez les drogués. Certes je me suis droguée parfois, mais je ne suis jamais restée dans ses quartiers. Quand on connait la rue dès l'âge de 10 ans, il est plus facile de se débrouiller par la suite. Mais elle... Elle ne la connaissait pas, elle a toujours été la plus gentille mais aussi la moins débrouillarde de nous deux. Mes parents savaient qu'il était possible que je m'en sorte, mais pour Elisabeth, ça ne l'était pas. Il n'est donc pas difficile d'imaginer la suite. Elle s'est fait agressée dans une ruelle en essayant de me retrouver. Après plusieurs années dans les rues, j'avais un certain nombre de contacts, plus ou moins respectables je vous l'accorde. Mais j'ai reçu un appel d'une connaissance, un toxicomane toujours en manque de sa dose d'héroïne. Il semblait agitée, et ma première pensée fut *Que me veut-il encore ? Va falloir que je lui trouve sa dose.* Mais au ton de sa voix, à la manière dont elle tremblait, je n'ai même pas osé dire un mot.
« Hey ! Salut ma petite Kenzie, tu te souviens quand on parlait tous les deux ? … Tu m'as souvent décris ta grande soeur et je crois qu'elle est là. Je suis désolé, mais je crois qu'elle est... Morte. ».
Je n'ai même pas pris le temps de lui répondre, n'étant jamais loin des mêmes quartiers, je me suis précipitée avant que les ambulances et la police n'arrivent, il fallait que j'en sois sure. Evidemment il ne fallait pas qu'ils me voient. J'ai vu mon ami, j'ai vu son visage, il me regardait avec une intensité si grande que mes yeux se sont immédiatement remplis de larmes et je me suis mise à crier.
« Où est-elle ?! » « Elle est... à côté Kenzie. Dans le fond de l'impasse. »
J'ai couru, le poussant de mes deux mains, comme si je lui en voulais d'avoir retrouvé ma soeur et de m'avoir annoncé cette nouvelle. J'arrivais près du corps. C'était elle. Je pleurais, encore et encore, la serrant de toutes mes forces. Je lui pris la main, et je me suis rendue compte qu'elle avait une photo de moi dans la main droite. Effectivement, elle était morte en me cherchant, alors que moi, j'étais toujours en vie. Je me culpabilisais, j'étais fautive. Je lui demandais pardon, l'embrassait mais les sirènes retentirent. Kevin, mon pote, s'est donc mis à courir vers moi. Il m'a attrapé le bras, et tenté de me faire lâcher ma soeur, mais je pleurais si fort.
« Allez viens ! Viens Kenzie ! Il faut vite qu'on y aille. J'ai pas envie que les flics me trouvent et encore moins défoncé. Et toi ? Tu veux qu'ils te rammènent dans cette famille qui s'en fout de toi ? Ta soeur n'est plus là, il n'y aura que tes parents, alors tu veux rentrer ? Allez viens ! Vite ! »
« Elle est morte Kevin ! Elle est morte !!! Je ne peux pas la laisser, c'est ma faute ! Je suis désolée... Je suis désolée... Je suis désolée... »
« Je te promets qu'on priera pour elle, que tu lui parleras quand on aura du temps mais là il faut se cacher ! »
Je me levais, je regardais encore une fois ma soeur de près, je lui embrassais le front, faisant tomber quelques une de mes larmes sur ses propres joues. Puis on se mit à courir, je voulais les voir l'emmener. On se cachait donc dans un coin un peu plus éloigné, mais proche de l'ambulance pour la voir s'en aller une dernière fois. Son corps sur la civière, elle était recouverte d'un draps blanc. Ma main accroché au grillage, je serrais celui-ci de plus en plus fort, tellement ma rage et ma peine semblaient insurmontable. Kev' me prit dans ses bras, en essayant tant bien que mal de me réconforter. Mais que faire à 16 ans quand on est à la rue, et qu'on vient de perdre la seule personne qu'on aimait profondément ?
Je me suis donc enfuie, encore. J'ai fait les rues, les poubelles, pendant une année encore, peut-être un peu plus. J'étais trop coupable pour revenir voir mes parents, et savoir quoi leur dire. J'avais peur de leur réaction, peur de ce qu'ils pensaient de moi. Puis un jour, des amis m'ont conseillé d'y retourner, de leur pardonner, et de leur parler surtout. D'essayer de leur faire comprendre, sans rancune. J'étais d'accord et mes amis m'ont donc emmené jusque devant chez moi.
Ça y est, c'était ici, toujours la petite maison comme dans mes souvenirs. Une maison parfaite, avec des gens parfaits. Si seulement la vérité était dévoilée. Je m'avançais en soufflant près de la porte d'entrée, j'avais peur. J'hésitais à appuyer sur la sonnette. Je me retournais, je regardais mes amis. Leurs regards insistants me faisaient comprendre qu'il fallait que j'appuie. Ça y est, c'était fait. Une femme blonde et marquée de douleur ouvrit la porte, c'était ma mère. Elle semblait heureuse et bouleversée de me voir.
« Salut maman. »
« Oh mon Dieu, Kenzie, c'est toi ? Je ne pensais jamais te revoir »
Elle me prit dans ses bras mais je sentais que tout cela était faux. Ils ne m'avaient jamais recherché, alors pourquoi se seraient-ils inquiétés ? En relevant la tête après l'étreinte de ma mère, je vis le visage de mon père, froid et malheureux.
« Ca y est, tu es revenu, comme ça ? Après autant de temps ? Et tout ce que tu trouves à dire c'est « salut » ? Tu n'as pas honte ? Où étais-tu quand nous avions besoin de toi? »
C'était la goutte qui faisait déborder le vase. Quand ils avaient besoin de moi ? Et moi quand je suis partie, où étaient-ils pour moi ? Ont-ils cherchés à me retrouver ? Non jamais, et je leur en voulais.
« Papa, je suis partie parce que je me sentais rejetée et malheureuse. Je suis en vérité toujours malheureuse. Mais tu sais j'avais de la compagnie, je n'étais jamais seule. Je les vois toujours, tu sais, les esprits, ils sont toujours là. Les pauvres sont souvent décédés de morts atroces mais ils ne sont pas méchants. »
« Sérieusement Kenzie, tu ne vas pas recommencer ? Je te dis depuis toute petite, que tout ceci relève de ton imagination, tu as 17 ans aujourd'hui, et même bientôt 18, tu n'as plus à croire à ces choses là ! »
Il avait l'air en colère, il regarda par dessus mon épaule et rajouta :
« C'est eux qui t'ont mis toutes ces conn***** en tête ? Tu sais que ta soeur est morte, en te recherchant en plus, nous avions raison de ne pas le faire. Alors si elle est morte ne crois-tu pas que tu la verrais aussi ? Je suis médecin, et tu es malade Kenzie. Nous t'emmènerons voir un psychiatre et nous chercherons le meilleur centre pour toi. Celui qui pourra t'aider à guérir »
Je savais que tout ça n'était que de belles paroles, ma mère avait gardé la tête baissée tout le long de la discussion, et mon père ne s'était jamais inquiété pour moi. Ils voulaient seulement se débarrasser de moi, je n'aurais jamais du revenir, ma place était dans les rues et j'avais eu tort de croire en eux. Maintenant j'allais me retrouver hospitalisée. J'aurais préféré restée à la rue. “ DE L'AUTRE CÔTÉ DE L'ÉCRAN „ fréquence de connexion:7/7/7 comment avez-vous connu le forum?Je faisais partie des patients il y a quelques années, j'ai du abandonner le forum pour raisons de santé et un peu sans prévenir, mais je fais mon come back en apportant un membre de plus, mon copain (Trevor Miller). avatar:Ksenia Solo est-ce un multi-compte?Non que pensez vous du forum:J'ai choisi ce perso car elle ressemble pas mal au type de personnage que je veux faire, quelqu'un de souriant mais avec un lourd passé et de sombres souvenirs. code du règlement: - Spoiler:
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